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Saint-Brieuc. Malgré un chantier de 8 m€, toujours de l'amiante !


  • Le parking de Gouédic ne pourra pas rouvrir en janvier 2017, comme prévu initialement.
    Le parking de Gouédic ne pourra pas rouvrir en janvier 2017, comme prévu initialement. | Ouest-France

    Après de longs travaux de décontamination, la réouverture du parking de Gouédic, à Saint-Brieuc, était prévue pour début 2017. Mais des mesures ont une nouvelle fois révélé un taux d’amiante supérieur à la normale.
 

Un long chantier de désamiantage s’est terminé cet été au parking du Gouédic. Des premières analyses d’air au niveau - 5, juste après la fin de ces travaux fin juillet, ne signalent aucun problème.

Mais d’autres mesures, effectuées le 1er septembre, sont beaucoup moins bonnes : elles révèlent un taux de particules d’amiante de 60 fibres par litre d’air, alors que la norme est à 5 fibres.

Malgré les travaux, une contamination est donc toujours présente à ce niveau du parking.

« Dès qu’on a reçu ces résultats, on a pris la décision de faire évacuer les entreprises qui travaillaient dans le parking », explique Pierre Delourme, adjoint notamment aux bâtiments publics. « C’est une nouvelle mauvaise surprise, et, à ce jour, on ne se l’explique pas ».

De nouvelles mesures de contrôle ont été décidées pour rechercher l’origine de la pollution. 

« C'est incompréhensible »

Cette présence d’amiante inquiète le syndicat CFDT communaux. « C’est incompréhensible. Pourquoi retrouve-t-on un tel taux alors qu’il y a eu un énorme chantier de décontamination ? » s’interroge Thierry Savidan, secrétaire de l’organisation syndicale.La présence d’amiante dans le parking de Gouédic, livré en 1975 avec environ 900 places de stationnement, a été révélée en 2007, lors d’une étude préalable à la réalisation de travaux.

Le chantier de désamiantage, qui a coûté pour le moment environ 8 millions d’euros, a été lancé par la Ville en septembre 2014. En mars 2015, le parking était évacué et fermé dans sa totalité par principe de précaution.

Après les dernières mesures qui révèlent toujours un problème, les travaux vont à nouveau prendre du retard. « On se serait bien passé de ce nouvel épisode », constate l’adjoint. La Ville espère désormais pouvoir rouvrir l’équipement à la fin du premier trimestre de l’année 2017.

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